Parachutes dans le ciel avec Swissboogie depuis 1968
Des centaines de milliers d’helvètes en quête d’ivresse de l’espace
Il y en a eu et il y en a de toutes les couleurs, de toutes les formes et pour toutes les fonctions, le sport, le transport, la publicité. Des hommes, des femmes de toutes les classes sociales ont vécu des moments extraordinaires. Les parachutes font le bonheur de … centaines de milliers d’helvètes en quête d’ivresse de l’espace. Et des millions de spectateurs ont savouré du sol et sur les émissions TV les évolutions de ceux qui viennent de l’espace. Les parachutes hémisphériques appelés d’abord T10 et C9, très peu manœuvrables qui servaient à stopper la chute verticale d’une personne pour son atterrissage dans le cadre d’initiations ou de progression au parachutisme ont été utilisés pour des dizaines de milliers de personnes par les moniteurs Swissboogie dès le 3 juin 1968.
Le risque de fractures à l’atterrissage et totalement écarté
En octobre 1977 Swissboogie développe en première suisse, pour le grand public, les sauts dans le lac de Bienne au départ de Kappelen. Henri Schurch obtient les autorisations auprès de chef du département parachutisme de l’Office de l’Air à Berne, Monsieur Fritz Bigler. Une présentation d’un programme d’organisation avec toutes les procédures de sécurité doit être créé et présenté pour approbation officielle. Pour ces opérations, les parachutes hémisphériques font l’affaire, le succès est grand. Le risque de fractures à l’atterrissage est totalement écarté. Les récupérations sont assurées par la Police cantonale du Lac avec en tête le chef Erwin Zaugg. Il met les grands moyens du service cantonal de sauvetage à disposition. Toutes les personnes qui se faisaient du soucis de fractures voient un nouvel horizon et se pressent au portillon pour inscription. La toute grande différence pour ce saut est qu’il devient parachutisme de loisir et non plus de sport. Il n’est plus limité dans le nombre et n’exige pas de carte d’élève.
Avec la formation des premiers grenadiers parachutistes en 1968, pour les Forces Aériennes Suisses, une première évolution significative dans le matériel fait surface avec l’arrivée des équipements US nommés Para-Commander dont sont équipés les membres de l’Unité spéciale suisse. Ils permettent des manœuvres de rotations et de déplacement horizontal appréciables pour atteindre relativement bien et moins violemment le point d’atterrissage. Les parachutistes civils se rabattent rapidement sur l’achat de ces Para-Commanders et font le pas vers le progrès.
L’atterrissage peut se faire avec un arrondi comme les avions
Dans les années 80 c’est le tour des voiles rectangulaires qui arrivent sur le marché. C’est une révolution dans le matériel qui nous vient comme toujours des USA. Les parachutes hémisphériques sont appelés à disparaître au bénéfice du nouveau parachute rectangulaire qui devient un planeur. L’atterrissage peut se faire avec un arrondi comme le font les pilotes avec les avions. Les sauteurs peuvent se poser debout avec le sourire. Les roulés-boulés ne sont plus impératifs. Le sport change indiscutablement de dimension. Avec cette nouvelle forme de voile, les améliorations du matériel dans le sens des augmentations de performances, diminutions des entorses ou fractures à l’atterrissage visent des perspectives avec des nouvelles limites. Le parachute permet maintenant d’effectuer des déplacements horizontaux et même ascendants dans certaines situations météorologiques qui peuvent donner des capacités de planeurs.
Les nouvelles performances des voiles, autorisent un élargissement d’utilisation d’un parachute ; elles consistent à sauter d’un pont, d’un rocher ou d’un édifice avec une chute libre. On appelle ces sauts des basejumps. C’est une formule plus que téméraire. Swissboogie ne s’y ne s’y identifie pas, pour une simple raison de sécurité. Et dans un tout autre domaine d’utilisation, le parachute a trouvé sa place sur le dos de skieurs extrêmes, ce qui leur permet de dévaler des fortes pentes en décollant sur les skis et s’élevant momentanément pour survoler des obstacles. On appelle cette fonction le Speed-Flying.
Le parachutisme irremplaçable reste l’original
Le vrai parachutisme reste bien entendu l’original, qui permet de quitter un avion en vol et « s’envoyer en l’air » pour profiter d’une liberté simplement comparable à rien d’autre. Pour cela les avions du type Cessna’s pistons, les Dornier-27 etc, ont dû être remplacés par des nouveaux aéronefs, modernes et turboprop, à priori des Pilatus PC-6, des Cessnas Caravan etc, qui permettent de savourer une longue chute libre, telle que la nature peut la procurer. De tous temps et dans toutes ses phases le parachutisme authentique continue à offrir aux pratiquants la sensation unique, inimitable de l’accélération et de la vraie chute libre, que ce soit en sautant seul ou en groupes. De retour sur terre, le partage du plaisir entre amis à la table ronde, est finalement la cerise sur le gâteau.
Le parachute de sport pour devenir parachutiste
Les débutants dans un cours qui débute avec des sauts à ouverture automatique, les émotions et le plaisir intenses du départ suivit d’une courte accélération, sont des moments extraordinaires comparables à aucune autre pratique sportive. Cet écolage est pratiqué pour des groupes compacts en cours continus, en particulier pour les jeunes qui suivent les cours préparatoires SPHAIR.
Version accélérée avec instruction individuelle.
Les débutants dans la formation en chute assistée par deux moniteurs, soit en PAC (Progression Assistée en Chute), suivent une version accélérée avec instruction individuelle. Elle procure les sensations identiques, à la différence que si le cours est suivi sans interruption, la progression va très vite et l’obtention de la licence est plus rapide. L’élève est instruit par deux moniteurs dans ses trois premiers sauts et par un moniteur dans les quatre sauts suivants. La méthode est américaine et se pratique à Kappelen officiellement depuis 1985. Le second cours avec une vingtaine de sauts de progression fait atteindre le niveau de la licence aux candidats. Vous pouvez découvrir ces formations en appuyant ici.
Le parachute de transport pour le tandem
Le saut en tandem est un saut de loisir. Il y a des personnes qui se l’offrent une fois chaque année. C’est « leur » saut traditionnel. Il est la forme moderne pour savourer un départ de l’avion et une chute libre sans pour autant devoir participer à une importante leçon préparative. Le maître-tandem est l’ange gardien dans le harnais à deux places. Le maître-tandem est obligatoirement un parachutiste professionnel qui a suivi avec succès une formation adéquate qui le rend entièrement responsable du saut. De fait, il a participé avec succès à des cours spécialisés avec examens finaux d’aptitudes. Pour avoir accès à un cours et devenir maître-tandem, le parachutiste doit en plus prouver une expérience personnelle de minimum 750 sauts avec 10 heures de chute libre additionnée.
Si vous souhaitez découvrir le parachutisme de loisir, appuyez ici.
Le parachute de transport pour les sauts en campagne
Il est possible de se rendre quelque part, en utilisant l’avion et le parachute pour le transport en distance et le parachute pour le transport final au lieu d’atterrissage. Ce saut en campagne et appelé injump. Il est toléré pour le licencié ou exceptionnellement pour un élève surveillé directement par un moniteur qui a donné son aval quant aux capacités de son élève. Si le saut est effectué à travers un espace aérien contrôlé, l’autorité compétente en la matière doit donner son accord de cas en cas. Le pilote ou une école de parachutistes peuvent en faire les démarches pour la bonne forme, selon les règles en vigueur. Pour s’assurer des atterrissages en douceur, l’emploi d’un parachute avec grande surface est impérativement conseillé. Pour participer une première fois à des sauts en campagne, par exemple sur une pelouse ou un champ, à l’occasion d’une fête, il est important de demander l’avis et les conseils d’un parachutiste confirmé à de telles évolutions. Il est évidemment de rigueur d’organiser une assistance pour la sécurité sur le lieu d’atterrissage du parachutiste.
Le parachute publicitaire en commercial
Carrefour fait appel à Swissboogie. Le nouvel Hypermarché s’établit en Suisse, à Bienne et à Lausanne. La direction générale Carrefour contacte Swissboogie avec le projet de faire voler des parachutes régulièrement sur ses magasins, avec bien entendu en forte visibilité les logos commerciaux. Swissboogie nomme Ursula Schurch pour la préparation de contrats commerciaux à durée indéterminée. Les directeurs Christian Martin et Benno Heidelberger souhaitent et passent commandes pour l’organisation de nombreuses interventions publiques. Ursula commandera pour ces opérations vingt-huit équipements spécifiques complets de parachutistes aux USA et formera les équipes de circonstance. Les démonstrations comportent plus de 800 sauts de jour et de nuit, dans des stades, devant les magasins, voir en Pères-Noël en fins d’années.
Pour les démos suivies d’attractions sur les parkings
Coop non-food Bâle prend la relève pour les démonstrations lorsque Carrefour quitte la Suisse. Swissboogie s’engage à nouveau commercialement pour les démos suivies d’attractions sur les parkings de la grande entreprise, lors d’ouvertures de magasins Coop et autres associés dans toute la Suisse. Douze équipements spécifiques complets sont nécessaires avec la mise sur pied du personnel compétent. Un contrat de 5 ans peut être établi pour Coop non-food avec en tête le chef responsable de la grande entreprise Roland Todt.
Swisscom fait appel à Henri Schurch. La Mega-Entreprise souhaite que des voiles SWISSCOM soient visibles en l’air lors d’événements de classe par des shows parachutistes. Un contrat de 3 ans est signé avec le Chef de département Werner Steiner. Swissboogie met en place une équipe de compétition, fait fabriquer aux USA des équipements de sport pour les démos et des équipements complets de transport pour des sauts en tandem. Avec bien entendu la mise en place du personnel de circonstance. Les événements sont organisés sur ordres spontanés dans toute la Suisse. En première combinée, il y a les interventions avec l’équipe démos composée de 8 parachutistes de compétition, suivies immédiatement de sauts tandems avec des personnalités diverses. En partie, les engagements se font avec l’hélicoptère Super Puma pour les transports et récupérations.
Breitling en événements internationaux
En 2001 les responsables aviation de la grande maison Breitling invitent pour une séance de créations aéronautiques l’administration Swissboogie. Cette fois ce n’est pas pour des démonstrations, mais pour des animations en meetings d’aviation et événements privés de luxe destinés à des chefs d’entreprises du monde entier de l’horlogerie de classe. Swissboogie entre en contrat et s’engage pour une durée indéterminée qui sera finalement de 18 ans. Le Pilatus PC-6 sera repaint avec le design souhaité par Breitling. Des équipements ad hoc, ce qu’il y a de mieux sur le marché mondial, sont commandés sans retard. Swissboogie forme une troupe solide et disponible de maîtres-tandem. Ils transporteront plusieurs milliers de chefs d’entreprises du monde entier comme aussi des personnalités politiques, des sportifs de très haut niveau pour faire un saut en tandem. Swissboogie assure le parachutisme dans tous les événements spécifiquement Breitling qui ont lieu en Suisse, ensuite en France puis en Angleterre en relation avec la fabrique d’automobiles de luxe Bentley. Ici, ils ont lieu sur un aérodrome militaire de la Reine d’Angleterre.
Les différents types de parachutes avec fonctions différentes
On peut donc affirmer que les parachutes ont des fonctions différentes ou complémentaires selon l’engagement. Il y a les types de parachutes qui consistent en l’affectation au sport de loisir ou au sport de compétition ou l’affectation au transport s’il s’agit de sauts en tandem ou d’injumps en campagne. Militairement, les parachutes sont des moyens de transports.
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