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L'entretien de son parachute

L'entretien de son parachute

Comment entretenir son parachute ?

Les nouveaux matériaux utilisés lors de la fabrication d’un équipement de parachutisme permettent de faire 2000 à 3000 sauts sans qu’il n’y ait aucun changement lors du vol sous voile. Quelques travaux d’entretien seront bien entendu nécessaires afin de maintenir une sécurité adéquate lors de chaque saut. Ces informations tiennent compte que la personne prenne soin de son équipement : transporte son parachute dans un sac, ne le laisse pas traîner par terre, ne le lance pas par terre etc.

Ranger correctement son parachute

Contrôle périodique

Il est évident qu’avant chaque saut le parachutiste doit faire un contrôle de son matériel. Nous développerons plus loin certains points spéciaux à contrôler lors du pliage.

En Suisse, au moins une fois par année, chaque parachute doit être contrôlé par un plieur pour tiers (aussi appelé rigger). Il ouvre le parachute de secours, regarde que tout soit en ordre et le repli. Bien évidemment il va également contrôler le reste de l’équipement et faire des réparations si nécessaire.

Bien que ce soit au parachutiste de le faire, le plieur pour tiers jettera tout de même un œil à la Cypres et l’enverra en révision si nécessaire.

 (Voir ici pour les différentes dates d’échéances pour un ouvreur automatique du parachute de secours https://www.cypres.aero/)

Ce qu’il faut contrôler lors du pliage

Système 3 anneaux : vérifier qu’il n’y ait pas de saleté dans les gaines des câbles de libération. En effet, du sable, des petits cailloux ou autres détritus pourraient rendre difficile la libération ou carrément bloquer les câbles du coussinet de libération. Il faut bien sûr regarder l’état du loop du système 3 anneaux. Rien qu’un petit dégât doit être pris au sérieux et directement indiqué au plieur pour tiers ! Les 3 anneaux doivent également être en bon état et surtout dans leur forme d’origine : rond ! A nouveau, à la moindre hésitation, il vaut mieux s’adresser au plieur pour tiers.

Système 3-anneaux

Les D de connexion : ces derniers, n’existent presque plus, mais si vous deviez encore en avoir, il faut vérifier qu’ils ne sont pas forcés. Les Soft-Links sont plus fréquents. Là également, il est important de vérifier l’état et voir s’ils sont bien mis en place dans les élévateurs.

Softlinks

Œillets : il y en a sur le glisseur, le POD et le conteneur. Ici il faut contrôler qu’ils ne soient pas endommagés et qu’ils n’aient pas de quoi blesser les suspentes et les élévateurs.

Oeillets

Suspentes : les suspentes seront probablement la première grande partie d’un équipement de parachute qui subiront un changement. C’est pour cela qu’il faut bien les vérifier ! Les suspentes de commandes, les poignées de frein, les suspentes extérieures et les suspentes centrales avant sont les parties qui subissent le plus de force. S’il y a un petit effilochage, il n’y a pas de souci à se faire, cependant si l’état se dégrade ou que vous n’êtes pas certains de la qualité, il vaut mieux s’approcher d’un professionnel qualifié. Il est possible de changer une suspente à la fois, néanmoins, lorsque que 3 à 4 suspentes nécessitent d’être changées, il est plus judicieux de changer la totalité des suspentes pour éviter un déséquilibre de la voile !

Suspentes

Le pin et loop du parachute de secours et du parachute principal : il faut, comme pour le loop du système 3 anneaux, vérifier l’état et voir s’il y a un dégât. Concernant le pin, il est important qu’il ne soit pas endommagé, car il pourrait ensuite causer des dégâts au loop. De plus, il doit être dans sa forme initiale. S’il est tordu, il y a un risque de blocage.

Pin et loop

Sangles : vous avez sûrement déjà aperçu le fil d’une autre couleur sur les sangles. Ce fil n’est pas là pour le design, mais est effectivement un fil de contrôle. Si ce fil est endommagé ou s’il a une rupture, il faut impérativement le montrer au plieur pour tiers et y faire les réparations nécessaires.

Sangles

Rangement

Voici encore quelques astuces lorsqu’un parachute n’est pas utilisé. Selon le constructeur Aerodyne, un équipement doit être mis dans un sac et rangé dans une chambre à 15-30°C et 15-70% d’humidité. Bien entendu, il doit être à distance des enfants pour éviter toute manipulation involontaire de ces derniers.

Aussi, toutes les autres parties du parachute doivent être contrôlées régulièrement et s’il y a un petit dégât ou quelque chose qui semble inhabituel, il est important d’en faire part à un professionnel de l’aérodrome pour éviter tout problème lors d’un saut ou encore directement demander au constructeur qui saura vous donnez les meilleures informations.

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